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DISCOURS DE LA
CEREMONIE DES VŒUX 2005

Vendredi, 14 janvier 2005,
Centre Socio-Culturel,
Ville de Pagny sur Moselle.

-Salutations des officiels-

Chers amis,

Tous les ans, nous avons le plaisir de nous retrouver pour partager un moment privilégié et nous échanger nos vœux pour l’année qui débute. Mais cette année, compte tenu du contexte international, avant de commencer et de vous présenter mes vœux, je souhaiterais vous demander solennellement de respecter une minute de silence en mémoire de tous ceux qui ont laissé leur vie dans l’effroyable catastrophe survenue en Asie du sud est. Nous pensons à tous ceux qui ne reviendront pas mais aussi à ceux qui ne retrouveront pas les leurs.

SILENCE

L’année 2005 commence, pour beaucoup de régions du monde, dans l’effroi, la détresse, la violence. Nous nous devons d’être solidaires de nos frères. Mais cette solidarité ne doit pas être que ponctuelle. Il est vrai qu’aujourd’hui, sous le choc, nous nous mobilisons tous mais notre action, notre aide doivent s’inscrire dans le temps. Parce qu’il est vital de ne pas oublier après le fait d’actualité, le Centre Communal d’Action Social de Pagny a proposé d’entamer une action, avec la vie associative si elle accepte, d’ici deux à trois mois pour venir en aide à ceux qui participent à la reconstruction, à ceux qui sont durablement frappés par la pauvreté (on évoque aujourd’hui le chiffre de deux millions de personnes).

Et lorsqu’il ne s’agit pas de la violence aveugle de la nature, nous sommes confrontés à la violence humaine de la guerre. L’actualité irakienne, avec encore une journaliste française portée disparue, nous préoccupe. Nous avions livré notre position en défaveur de ce conflit car nous sommes convaincus que la violence n’est pas la solution. Les évènements en Irak ne peuvent que confirmer notre position. Mais il faut aller de l’avant et nous souhaitons que les peuples sachent se sortir de l’impasse de la haine et s’organiser enfin pour un avenir meilleur.

Mais les difficultés ne sont pas qu’ailleurs. Nous avons, nous aussi, en France, notre lot de misère, de détresse sociale, de précarisation renforcée. Il faut les dénoncer. Chaque jour, d’avantage de Français sont laissés pour compte par un gouvernement dont le désengagement est devenu la seule ligne de conduite politique.

Dans le domaine de l’emploi et de l’insertion, l’Etat déstructure, retire les financements, rompt les engagements. Les contrats CEC, CES, Emploi Jeune disparaissent, ne sont plus menés à terme. Notre commune perd aujourd’hui le bénéfice de deux emplois-jeunes puisque le gouvernement décide de rompre un contrat de cinq ans au bout de deux ans d’existence. Nos organismes d’insertion subissent le même sort. Leurs financements font l’objet de coupes sombres mais franches. Et sur le terrain, nous faisons le constat des résultats de cette politique : plus de demandes d’emploi, plus de pauvreté, plus de sollicitation de nos CCAS. Il est inadmissible de laisser ainsi les plus défavorisés au bord du chemin.

L’Etat se retire, se désengage en faveur – le terme est abusif, je vous l’accorde – des collectivités territoriales. La Région, le Département, la Commune se voient transférer de nouvelles compétences mais surtout de nouvelles charges financières. La décentralisation du RMI vers le Conseil Général dans des conditions d’incertitudes financières questionne sur la situation budgétaire que devront gérer nos assemblées départementales. Le Conseil Général de Meurthe et Moselle estime le décalage entre le niveau de dépenses pour le RMI et les recettes attribuées par l’Etat à 5,5 M€ pour 2004. Voilà le niveau de dépenses que la collectivité devra compenser. Qui paiera ? Si ce ne sont vos impôts locaux ?

Et il en va de même dans tous les domaines. Le gouvernement nous fait croire qu’il transfère aux collectivités territoriales, avec les compétences, les moyens nécessaires à leurs exercices. Hélas, les financements correspondent aux moyens déployés par l’Etat au 31/12/2003. Ils sont figés. Ils n’accompagnent pas l’évolution des dépenses correspondantes. Ils ne collent plus à la réalité.

La voirie est un merveilleux exemple de l’excellente opération du gouvernement en matière de transfert de charges. L’Etat transfère avec la voirie les montants consacrés à son entretien. Mais comme l’Etat n’entretenait pas ou peu, il ne transfère pas grand chose, si ce n’est des voiries souvent en mauvais état et pour lesquelles les collectivités locales devront bel et bien mettre la main à la poche, puisqu’elles en ont dorénavant la charge.

La Région Lorraine connaît les mêmes affres. Il suffit d’ouvrir la presse pour lire la colère et les préoccupations des assemblées régionales pour faire face aux pièges de la décentralisation. Pas plus tard qu’il y a une semaine, nous lisions dans les colonnes de l’Est Républicain que le gouvernement venait de supprimer 4,5 M€ sur ses crédits TER à la Région Lorraine au mépris des conventions signées entre l’Etat et la Région. Il faudra bien mettre de nouvelles lignes budgétaires en face du désengagement de l’Etat. Qui va payer ?

Il n’y a hélas que deux moyens pour absorber de telles pertes :

-       baisser d’autres dépenses non obligatoires ce qui se traduit évidemment par moins de subventions pour nos communes,

-       ou augmenter les impôts.

Le gouvernement, lui, décide de baisser les impôts. Est-ce possible ? Dans la mesure où il se décharge complètement de ses responsabilités sur les collectivités locales, dans la mesure où le service public disparaît petit à petit, problème bien connu dans notre milieu rural, bien sûr que cela est possible. Mais derrière les effets d’annonce quelle est la réalité ?

-       la réalité, c’est une baisse d’impôts profondément injuste qui ne profitent qu’aux plus aisés. En 2004, la diminution de 10% du barème de l’impôt n’a profité qu’à 1% des foyers fiscaux. Aujourd’hui, c’est l’allégement de l’impôt sur la fortune, des donations et des droits de succession qui ne va concerner au final que 20% des ménages pour un coût de 600 M€. Comparativement, combien y a t-il de gens dont les ressources sont trop faibles pour qui le coût de la vie est de plus en plus élevé. Nous recevons des factures tous les jours en mairie, à nos domiciles. Nous voyons pertinemment d’une année à l’autre les augmentations : 2%, 3% parfois 10%, dans un pays où, nous dit-on, l’inflation n’existe pas !

-       la réalité, c’est aussi une inégalité de plus en plus importante pour l’accès au service public. Le gouvernement met en péril la cohésion nationale au travers de sa politique. Où que nous vivions, qui que nous soyons, nous ne sommes plus égaux devant l’accès au service public : l’équilibre des services entre les territoires est fortement menacé notamment par les restructurations du Trésor Public mais surtout de La Poste et de l’Education Nationale.

Et puis, des interrogations subsistent… inquiétantes, elles aussi. Que va-t-il advenir de la Taxe Professionnelle ? Il s’agissait là encore d’une annonce tonitruante sans réflexion, sans analyse, et qui pose le problème de la solidarité entre l’entreprise et les citoyens. L’Association des Maires de France est aujourd’hui très inquiète puisqu’il s’agit là d’une des principales recettes des collectivités locales, élément structurant de la cohésion d’un territoire qui une fois encore va être mis à mal.

L’année dernière, vous trouviez mes propos bien optimistes. Cette année, vous allez me sermonner pour le pessimisme de mon constat. Ne vous y méprenez pas. Le réalisme de mon analyse n’entame en rien mon optimisme. En effet, j’estime que plus que jamais il est nécessaire de faire bouger les choses, de réagir, de faire appel aux forces vives et, des forces vives, nous en avons. Face à l’hostilité du contexte, il existe des solutions pour mobiliser les acteurs locaux, départementaux et régionaux et trouver ensemble des leviers permettant de tirer vers le haut à la fois l’activité économique et la cohésion sociale.

Le redressement économique de notre secteur entre Nancy et Pont à Mousson tout d’abord, mais bientôt entre Nancy et Metz, nous le souhaitons, doit beaucoup à un grand acteur de la vie du Val de Lorraine. Je souhaite, ce soir, le saluer tout particulièrement, je veux parler de Jacques CHEREQUE. Des problèmes de santé le tiennent éloigné des festivités de ce début d’année. En notre nom à tous, je lui adresse mes meilleurs vœux et lui souhaite de tout cœur de se rétablir bien vite afin d’œuvrer encore longtemps à nos cotés pour le développement de ce territoire qui lui est si cher, qui nous est si cher.

Permettez-moi également de féliciter chaleureusement Catherine BOURSIER qui vient d’être élue à l’unanimité à la Présidence du Pays du Val de Lorraine et qui prend donc la succession de Jacques CHEREQUE. Chère Catherine, merci pour ton engagement et, tu le sais, il va falloir nous mettre au travail très vite.

Car nous oeuvrons au développement de ce territoire avec les chargés de mission du Pays du Val de Lorraine, avec le Département et la Région. C’est un travail de longue haleine, un travail permanent de tous les élus en faveur et avec le monde économique, le monde associatif et tous nos concitoyens.

Le 03 décembre dernier, j’ai pris part à une journée de travail avec Jean-Pierre MASSERET, Michel DINET, Jacques CHEREQUE et de nombreux acteurs du monde économique, associatif et politique sur le projet de développement de toute notre région notamment avec l’arrivée du TGV Est. Ce fut une journée très enrichissante et force est de constater que malgré toutes les difficultés, malgré un contexte national très difficile, les forces locales continuent à se battre, construisent, anticipent, planifient la Lorraine, la Meurthe et Moselle, le Pays du Val de Lorraine de demain et tendent vers la réussite de projets structurants. Nous avons longuement traité du développement du pôle de compétitivité sur le bassin de Pont à Mousson et du renforcement de l’axe Nancy-Metz pour une organisation cohérente de l’espace structuré par le Val de Lorraine. Seule l’action locale, concrète, concerté nous permettra de résister.

Puisque nous souhaitons être pleinement associés au développement de notre secteur avec le Pays, le Département, la Région et parce que notre implication dans le bassin de Pont à Mousson doit être plus forte, nous envisageons la demande d’adhésion à la Communauté de Communes du Pays de Pont à Mousson. Nous allons intensifier notre travail dans ce sens et nous serions heureux de rejoindre le bassin de PONT A MOUSSON à l’horizon de janvier 2006. Cela nous donnera de nouvelles perspectives d’avenir, nous le souhaitons, et nous permettra de contribuer à la dynamique de ce territoire.

2005 sera donc propice à la réflexion. Nous sommes toujours soucieux de préparer l’avenir des Pagnotins. Nous sommes conscients d’être responsables de ce que nous laisserons aux prochaines générations. Ainsi, nous avons la préoccupation de réviser et de transformer notre Plan d’Occupation des Sols en Plan Local d’Urbanisme. Dans le même esprit, nous travaillons sur le devenir du Parc de l’Avenir. Nous travaillons pour un meilleur cadre de vie, pour que Pagny soit attractif, pour que Pagny continue à accueillir de nouvelles vitrines commerciales, de nouveaux artisans, pour que Pagny puisse satisfaire la demande de logements Et nous nous félicitons de voir prendre forme cette nouvelle dynamique pagnotine par l’ouverture de nouveaux commerces et artisans : restaurant, bijouterie, imprimerie, menuiserie… et nous avons une constante demande en terme d’habitants.

C’est pourquoi, nous collaborons très activement avec l’ensemble des organismes HLM présents ou non sur Pagny et les lotisseurs pour assurer un habitat répondant à toutes les attentes, tous les besoins, toutes les bourses. Avec l’OPAC de Meurthe et Moselle, nous allons intervenir sur l’immeuble de la Poste, nous sommes en attente de manière vigilante sur la réhabilitation des anciens locaux des Services Techniques Municipaux - rue de Serre - et nous esquissons le développement indispensable du locatif sur le Domaine Montessori.

Avec HLM Nord Est, nous projetons la démolition de trois cités sur Pagny et leur reconstruction et nous mènerons en collaboration les travaux sur les aménagements en entrée de ville. Avec BATIGERE, nous avons négocié et obtenu l’arrêt du processus de vente afin de conserver une cohérence d’ensemble et la réhabilitation cette année pour 5 bâtiments. La Commune s’engage dans cet esprit à remettre en état les voiries de ce secteur après travaux.

Je l’ai évoqué , nous sommes soucieux de la cohésion sociale mais évidemment aussi du développement économique. Il s’agit de deux moteurs indissociables pour un développement équilibré et harmonieux.

C’est pourquoi, j’adresse bien sûr mes meilleurs souhaits à l’ensemble des artisans et commerçants et tout particulièrement au Carbone Lorraine et à RFF- SNCF. M. TOTINO, Directeur du Carbone Lorraine, va me dire que mes vœux ne sont pas désintéressés puisque le Carbone est le premier contributeur de la Commune et il aura raison. Il est vrai que je suis soucieuse de la bonne santé de cette entreprise parce qu’elle fait vivre notre commune. Certes la Taxe Professionnelle est une donnée importante, je l’évoquais tout à l’heure, mais il s’agit aussi d’emploi. Le Carbone Lorraine est un acteur important du développement local. C’est une entreprise qui sait se renouveler et développer des activités qui la maintiennent au 1er rang de la compétitivité mondiale.

Une autre entreprise structurante au sein de notre commune est la SNCF. En 2005, d’importants bouleversements au sein de Pagny seront le fait de l’arrivée du TGV Est. J’invite M. JUNKER, Chef du projet TGV Est, à vous présenter très brièvement ce qui nous attend pour cette année.

Prise de parole de M. JUNKER

Merci, M. JUNKER. J’espère que notre collaboration sera fructueuse dans le souci du bien-être de nos concitoyens. Cela dit, vos travaux ne seront pas les seuls à perturber nos habitudes. Quelques gros chantiers sont programmés pour 2005. Je vous parlais de la nécessité de la réflexion, il y a quelques instants, mais sans action point de salut. Nous nous attaquons donc dès le printemps à l’entrée de Ville, les travaux de la station d’épuration ont déjà commencé, nous continuons l’aménagement de l’Espace Jean BOUIN…

Il s’agit là de dossiers auxquels nous travaillons déjà de longue date. C’est l’aboutissement de nos réflexions antérieures et la mise en œuvre d’éléments structurant pour notre commune. Néanmoins nous ne négligerons pas l’action quotidienne sur les travaux d’entretien de nos espaces publics et de nos voiries. Avec l’appui important de nos collaborateurs : le Pays du Val de Lorraine et son organisme d’urbanisme l’ADEVAL , le Département, la Région, la CAF, le CISPD, la Mission Locale, Jeunesse et Sports, l’Union des MJC départementales, le CAUE, l’école d’architecture de Nancy, l’ONF et le Parc Régional de Lorraine, nous continuerons aussi à développer de nouveaux projets, à mener les actions en faveur de toutes les tranches d’âges, à apporter notre soutien au monde associatif et scolaire, et à informer au mieux nos concitoyens sur notre action au travers de notre journal communal.

C’est ainsi que localement nous travaillons à notre bien-être avec les forces vives dont nous disposons. Nous œuvrons avec les talents de chacun et les compétences de ceux qui veulent bien les mettre au profit de tous. Que chacun en soit vivement remercié. Je pense tout particulièrement aux services municipaux sans lesquels aucun de nos projets ne verrait le jour. Une petite pensée toute spéciale et un grand merci aussi à Robert BIELMANN, notre jardinier, pour les arrangements floraux qu’il nous a réalisés pour ce soir, toujours avec talent.

En ce début d’année 2005, rempli d’espoir malgré l’adversité, je vous souhaite, au nom des élus, mes vœux les plus chaleureux et les plus sincères de bonne et heureuse année, de prospérité, de santé, de courage dans l'accomplissement des tâches qui vous sont confiées, dans un esprit d'entraide, de respect et de solidarité, indispensable au bonheur et à l’épanouissement de chacun d'entre nous.

Merci de votre écoute.

 

DISCOURS DES REMISES DE MEDAILLES

Vendredi, 14 janvier 2005,
Centre Socio-Culturel,
Ville de Pagny sur Moselle.

INTRODUCTION

Les élus et moi-même, nous avons souhaité que cette soirée soit aussi l’occasion d’honorer 4 Pagnotins qui ont donné et qui offrent encore beaucoup de leur personne pour le bien de tous.

Ils se sont toujours investis avec beaucoup de compétence et de dévouement, en toute discrétion. Les remerciements, ils ne les ont pas demandés. Le don de soi-même pour les autres, on le fait par conviction, par idéalisme, suite à une éducation reçue… Lorsque cet investissement personnel gratuit dure si longtemps, il nous a semblé naturel de permettre à tous les Pagnotins réunis ce soir de pouvoir les remercier officiellement.

Il s’agit tout d’abord de Messieurs André PIERLOT (dit Dédé) et Jean-Claude BOUDA pour qui Monsieur le Préfet a validé notre demande d’octroi de la Médaille d’Honneur Régionale Départementale et Communale.

Je laisse le soin à Jean-Yves LE DEAUT de saluer leur mérite et de leur remettre le symbole de notre reconnaissance.

 

J’appelle ensuite Messieurs NEY et BRUNETTI

 

Monsieur NEY,

Sur votre vélo pendant longtemps, toujours muni de votre petite pochette, à pied le plus souvent maintenant, vous parcourez notre territoire. Toujours matinal, vous poursuivez inlassablement vos investigations.

Les archives de la mairie et de la paroisse, vous les avez ordonnées et je suppose qu’elles n’ont plus beaucoup de secrets à vous dévoiler, ce qui vous a valu le diplôme d’honneur du Conseil Général en 1995.

Vous effectuez bénévolement les recherches généalogiques couvrant la période de 1600 à 1995.

Pagny et son histoire, vous les connaissez très bien et vous aimez en parler. Après avoir produit des petits recueils sur l’histoire du Carbone Lorraine, vous avez su rassembler depuis 1981 un groupe de passionnés autour de la revue « Nos villages lorrains » qui en est à son 92ème numéro. (au public :) Si vous n’y êtes pas encore abonné, n’hésitez pas à contacter Michel.

Mais si j’ai souhaité que les Pagnotins, par ma voix, vous remercient officiellement ce soir c’est surtout à l’égard de votre investissement dans le monde sportif.

En 1939, vous assurez le secrétariat de la toute nouvelle section d’athlétisme aux côtés de votre frère Robert entraîneur, section qui vivra pendant la guerre 39/45 et lui survivra.

La section Handball lui succède en 1959. Votre fils Yvan, qui fut aussi un de mes entraîneurs, et mon futur mari en font partie. En même temps se crée la section football. Vous êtes passionné de ces 2 sports et, tous les week-end, votre épouse et vous-même, vous supportez avec beaucoup d’engouement toutes les équipes. Vous êtes de tous les déplacements.

En 1970, le Dalu et moi-même, à peine mariés, nous cumulons les responsabilités de secrétaire, trésorier et entraîneurs des équipes de la section handball.

C’est alors qu’on vous découvre trésorier de l’ASP. Georges et moi avons pu bénéficier de vos conseils précieux et apprécier tout le sérieux de votre travail.

Je n’ai pas oublié que trop jeunes peut-être, trop pris par nos missions multiples, nous n’avons pas su, les dirigeants de l’époque, vous dire tout simplement « MERCI pour tout » lorsque vous avez quitté vos fonctions.

Acceptez réparation ce soir au nom de tous les sportifs et au nom de tous les Pagnotins. Que la Médaille de la ville que je vais avoir le plaisir de vous offrir soit le souvenir de notre reconnaissance.

 

Monsieur BRUNETTI,

 

Interpellée par bon nombre de Pagnotins sur votre dévouement à leur égard : aide aux dossiers de retraites, aide aux familles en difficulté, aide à la rédaction de courriers, … j’avais aussi à cœur de pouvoir vous remercier.

Et, depuis notre élection, nous avons eu l’occasion de mieux nous connaître. C’est ainsi que j’ai appris que votre engagement date de votre jeune âge en tant qu’enfant de cœur. Puis successivement, fervent sportif en athlétisme à l’US FOUG, vous quittez le métier d’instituteur pour entrer à la SNCF en 1948.

Très investi dans la formation des élèves cheminots qui terminent régulièrement 1ers au concours national, vous aidez bénévolement de 20h à 23h les agents qui se préparent à l’examen de barrage maîtrise.

Tout naturellement, vous prenez des responsabilités syndicales locales, régionales et nationales à partir de 1970 où vous représentez le personnel maîtrise puis cadre auprès du Directeur Général du SERNAM.

Votre retraite, vous la méritez en 1983.

Mais à qui sait se donner, retraite n’existe pas ! De peur de vous ennuyer, vous aviez signé en octobre 2002 pour la Présidence des retraités du Chemin de Fer forte de 230 adhérents ! Souci administratif ? Dossiers à remplir suite à décès, pas de souci, Jacques est là ! Vinguette de Vinguette !

Il est partout !

On le retrouve Membre puis Président de l’Union Est, représentant de cette même instance au bureau fédéral regroupant 22 000 adhérents et 113 sections. Il préside, il administre en diverses instances.

Retraite en 1983, vous ai-je dit ! Et bien c’est aussi l’année de son élection municipale qui l’élève à la responsabilité d’adjoint aux affaires sociales et Président du CCAS !

Il est aussi responsable de l’ADAPA (service d’aide à domicile) sur le secteur de Pagny.

Vinguette de Vinguette ! Heureusement que la loi sur le cumul des mandats n’était pas votée !

Pour y arriver, il avait un secret dont il est fier : sa chère et tendre épouse qui, dans l’ombre, assurait son secrétariat !

Et, chers amis, ajoutez à ce palmarès celui non moins intéressant pour les nombreux cheminots qui en ont bénéficié : des cours gratuits de belote dans le train mais…pas n’importe quelle belote, celle qu’il ne nous a pas encore apprise, celle des cheminots de Pagny ! Je ne désespère pas de l’apprendre un jour !

Aujourd’hui, il œuvre encore aux côtés des élus : membre de la commission électorale, il assume la responsabilité des bureaux électoraux. M. BRUNETTI est toujours présent quand on a besoin.

Pour l’ensemble de ces raisons, pour votre humour infaillible, pour le respect que vous avez des autres, et même si je n’ai pas pu tout dire ce soir, le plus important est de savoir vous dire officiellement, au nom des Pagnotins et des cheminots : MERCI pour tout et acceptez la médaille de la ville en signe de reconnaissance.

 

APPEL DES EPOUSES

 

Merci donc et félicitations à tous 4 !

Qu’en pensez-vous Messieurs ? Comment vos épouses ont-elles pu accepter vos nombreuses absences ? Pourquoi vous ont-elles si souvent accompagnés, supportés, aidés ?

Je vous laisse le soin de la réponse.

Pour notre part, nous souhaitons aussi les mettre à l’honneur en les remerciant d’un geste symbolique de vous avoir permis de vous mettre au service des autres.

Christiane Contal
Maire de Pagny sur Moselle.

(allocution des vœux au C.S.C. 2000 le 14/01/2005)

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