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Faire face aux dangers de l'été.

Baignades, randonnées, pique-niques, vive les vacances et place à la nature. Mais attention aux indésirables : oursins, vives, abeilles, aoûtats (*), serpents (**), toujours inoffensifs.

Ne traitez pas à la légère les risques que font courir certaines piqûres d'animaux. Généralement sans danger, ces petits bobos de l'été peuvent nécessiter, quand la réaction est forte, l'utilisation de médicaments appropriés. Mais, si vous êtes allergique ou si vous craignez de l'être, soyez prudent. Avant de partir, demandez à votre médecin de vous prescrire les produits adaptés qui vous éviteront certaines complications.

1 - Dans l'air :
insectes volants à identifier.

GUÊPES, FRELONS, ABEILLES.

Le plus souvent bénignes, les piqûres d'hyménoptères (guêpes, frelons, abeilles) peuvent être redoutables lorsqu'elles sont multiples ou se situent dans la bouches ou la gorge, sur le visage ou le cou. Et, elle peuvent être mortelles si vous êtes allergique au venin. Faites appel à un médecin si vous constatez des réactions anormales (gonflement, urticaire, sensation d'étouffement).

Que faire ? Dans les cas bénins, retirez le dard en prenant bien à la base, avec une pince à épiler, pour limiter les risques de diffusion du venin. Puis désinfectez et appliquez éventuellement une crème calmante.

Précautions. Évitez de laisser traîner mets et boissons sucrées dont raffolent ces insectes.

Notre conseil. Ayez toujours à portée de main une trousse d'urgence contenant une seringue d'adrénaline, surtout si vous êtes allergique.

MOUSTIQUES ET TAONS.

En dehors des zones de paludisme, les moustiques sont inoffensifs. Seul risque : une réaction inflammatoire qui peut s'accompagner d'un gonflement plus ou moins important. La piqûre de taon est assez douloureuse mais, elle aussi, en général, sans gravité.

Que faire ? Appliquez une crème apaisante. Consultez en cas de réaction inflammatoire importante.

Précautions. Portez des vêtements couvrants dès la tombée de la nuit, installez une moustiquaire au-dessus de votre lit et utilisez des répulsifs sous forme de crèmes, prises à brancher ou patchs...
Pensez également à bien vous sécher après votre baignade, car les taons semblent apprécier les peaux mouillées.

Notre conseil. Si vous avez été piqué, appliquez un peu de vinaigre ou jus de citron pour calmer les démangeaisons.

2 - Dans la mer :
poissons et coquillages à la dérives.

LES MÉDUSES.

Elles sont parfois invisibles, tant leur aspect translucide se confond avec l'eau. Un simple contact avec leurs tentacules provoque une douleur identique à une légère décharge électrique, avec une sensation de brûlure.

Que faire ? Rincez la plaie à l'eau douce ou de mer pour la débarrasser de toutes les cellules urticantes. La cicatrisation se fait ensuite en quelques jours. Si la douleur est trop intense, appliquez une pommade adaptée pendant deux ou trois jours.

Notre conseil. Saupoudrez la plaie de sable fin pour éliminer les filaments rebelles. Sans frotter.

VIVES, RAIES et RASCASSES.

Souvent coincés dans les rochers ou tapis dans le sable en bord de mer, ces poissons sont parfois difficiles à éviter. Si vous marchez sur leur nageoire dorsale (vive et rascasse) ou leur queue (raie), ils libèrent (même à travers une combinaison en caoutchouc) un venin responsable d'une douleur fulgurante, parfois accompagnée de nausées et de vomissements.

Que faire ? Désinfectez la plaie et appliquez un anesthésique local pour diminuer la douleur.

Notre conseil. Le venin de ces poisons étant sensible à la chaleur, il suffit de plonger la partie piquée dans un bain d'eau chaude.

LES OURSINS.

Leurs épines peuvent s'enfoncer profondément dans vos pieds et sont difficiles à retirer. La blessure reste douloureuse parfois pendant plusieurs semaines.

Que faire ? Désinfectez et retirez délicatement la ou les épines à l'aide d'une pince à épiler. Si elle se casse et s'enkyste, le recours à un médecin est indispensable.

Précautions. Équipez-vous de chaussures en plastique.

Notre conseil. Pour faciliter le retrait des épines, ramollissez la peau en appliquant une couche de vaseline.

* LES AOÛTATS. [retour texte]

Invisibles à l'oeil nu, ces petites bêtes pullulent dans l'herbe durant l'été et apprécient les zones chaudes et humides, comme les aisselles, l'aine, les dessous des seins... Leurs piqûres, entourées d'une plaque rouge, démangent énormément.

Que faire ? Désinfectez. Si les démangeaisons sont insupportables, un médicament adapté peut être prescrit.

Notre conseil. Pensez à étendre une couverture sur l'herbe avant de déballer votre pique-nique ou de vous allonger pour une sieste.

 

** LES SERPENTS. [retour texte]

Les morsures de vipères sont généralement sans gravité, à condition d'agir vite.

Que faire ? Évitez de bouger la victime, pour ne pas accélérer la diffusion du venin dans le corps, et faites pratiquer rapidement une injection de sérum anti-venin. En attendant, désinfectez la plaie avec de l'eau savonneuse ou javellisée et, si vous avez de la glace, disposez-en autour de la morsure. Souvent conseillé, l'Aspi venin est en fait inutile, car il ne permet pas de stopper la diffusion très rapide du venin dans le sang.

Notre conseil. Portez des chaussures montantes, tapez de sol avec un bâton pour faire fuir les vipères. Ne dormez pas à même le sol.

 

 

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